« Qui livre vraiment vos repas quand vous passez commande en ligne ? A « L’Œil du 20 heures », nous nous sommes posé la question, après avoir utilisé la plateforme Uber Eats. Le livreur, qui nous apporte notre repas n’est pas celui en photo sur l’application, et il ne parle pas français. Il parle anglais et dit être originaire du Bangladesh. Au fil de la conversation, il nous avoue être sans-papiers.»
C’est par ces mots que commence le reportage de France 2 diffusé au journal de 20 heures.
Il est vrai que ces derniers temps, les propositions de « location » de comptes se multiplient sur les réseaux sociaux dans des conditions souvent opaques voire illégales.
Il y a quelques jours à Nantes, par exemple, se sont des migrants dont la situation précaire a été abusée par des coursiers peu regardants.
Certes, certains contrats proposés par les plateformes (Deliveroo, Uber Eats, Stuart, etc.) prévoient la possibilité pour l’autoentrepreneur de sous-traiter mais cela doit se faire dans les formes et dans le respect des règles sociales et fiscales. Ce n’est donc pas toujours le cas…