C’est un aspect de la Loi d’Orientation des Mobilités (LOM) qui a fait bondir certains coursiers à vélo : la disparition des « plannings » autrement dit la nécessité de s’inscrire sur des créneaux pour pouvoir travailler. L’article 20 du projet de Loi est effectivement clair sur ce point : « les travailleurs indépendants des plateformes de la mobilité pourront librement se connecter et se déconnecter ».

Actuellement, l’obligation de s’inscrire sur un planning est en vigueur chez Deliveroo ou Nestor par exemple, mais aussi en partie chez Stuart où les coursiers ont le choix et peuvent préférer le mode free-shift qui devrait donc devenir la norme.

Plannings : la parole est à la défense

Pour Martin L. qui a lancé une pétition en ligne sur ce sujet, l’existence d’un planning permet de réguler le nombre de coursiers sur le terrain et de garantir à ceux-ci une activité minimum et rentable. Pour lui, le fait de devoir s’engager volontairement chaque semaine sur des créneaux horaires identifiés est aussi une manière de responsabiliser les livreurs.

En effet, chez Deliveroo par exemple, plusieurs indicateurs (Taux de présence, annulations tardives, créneaux du week-end) permettent aux livreurs – selon leurs scores – d’accéder plus ou moins prioritairement à ce planning, appelé « agenda » et intégré à l’application.

Une pétition en ligne pour « sauver » les shifts planifiés

La pétition, qui rassemble déjà quelques 250 signatures, a pour objet d’influencer le débat parlementaire qui se poursuit ces jours-ci en commission paritaire. Elle dénonce le free-shift qui, pour Martin et beaucoup de coursiers, va conduire au modèle UbertEats qui, pour certains, met dans les rues une flotte de coursiers bien supérieure à la réalité de la demande avec pour conséquences des chiffres d’affaires très aléatoires.

La disparition du planning : une évidence

Pour les défenseurs du free-shift, l’existence d’un  planning est incompatible avec le statut de l’autoentrepreneur qui par définition doit être libre d’organiser son travail. Pour eux, le système de « scores » donne implicitement un pouvoir de sanction aux plateformes, ce qui est là encore est dénoncé.

D’ailleurs, même le mode de calcul de l’assiduité des coursiers est mis en cause : chez Deliveroo par exemple, des coursiers aux scores similaires n’auront pas nécessairement le même accès à l’agenda maison, les réseaux sociaux regorgent de captures d’écrans qui le démontrent. C’est donc aussi cette opacité sur la manière dont fonctionne l’algorithme qui est mis en cause par les opposants aux plannings.

Et vous ? qu’en pensez-vous ? êtes-vous pour ou contre les systèmes de réservation de shifts ? Rejoignez le groupe Facebook LCF pour en débattre avec la communauté !

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Catégories : Actu

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