Les règles de la sous-traitance
Comme nous le rapportions dans cet article, la presse grand public s’est faite l’écho de la grande tendance actuelle, celle des comptes « loués » à grand renfort d’annonces ou de propositions sur les forums des coursiers.
Des pratiques souvent illégales qui coexistent cependant avec la possibilité, légale pour un autoentrepreneur, de sous-traiter une partie de son activité.
Dans sa dernière « Dépêche des bikers #111 », Deliveroo fait ainsi une mise au point et dresse le portrait idéal du sous-traitant : avoir plus de 18 ans, résider en France et être autorisé à fournir des prestations de service, disposer de la formation et du savoir-faire nécessaire et enfin respecter les consignes d’hygiène et de sécurité routière.
Que dit le contrat Deliveroo ?
Dans sa communication aux coursiers, la plateforme évoque les dispositions du contrat. Nous nous en sommes procuré un exemplaire et, effectivement, l’article 3 vient préciser les obligations en la matière : obtenir l’autorisation préalable de Deliveroo, faire signer un contrat au sous-traitant et faire son affaire de sa rémunération.
Nous ne sommes pas parvenus à obtenir la position d’Uber Eats qui toutefois déclarait récemment à France 2 lutter contre les situations illégales et retirer l’accès à l’application lorsque ces pratiques leur étaient signalées.
Enfin, du côté de Stuart, les récentes CGU (Conditions générales d’utilisation) ne font pas clairement état de la possibilité de sous-traiter en précisant même que chaque partie s’engage « à faire un usage exclusivement personnel de l’Application et des Services via son Compte ».